Quatre clémentines éparpillées

« La vie, la vraie. Imparfaite et improbable, surprenante et débordante. Les quatre femmes de ce roman deviennent des amies qu’on voudrait avoir, qu’on observe à la dérobée, avec tendresse. ». – Catherine Trudeau, comédienne et autrice. Nathalie, Doris et Fabienne ne se sont jamais parlé. Les deux premières sont voisines, la dernière vit à l’étranger. Elles n’ont qu’une chose en commun : madame Giffard, quatre-vingt-sept ans, qui par ce mercredi de printemps vient de s’étaler dans son entrée. Une faiblesse, un malaise, elle doit partir en ambulance, laissant derrière elle un épagneul qui hurle de peine.. En temps normal, Doris aurait dû lui porter secours, mais aujourd’hui, Doris ne s’est pas montrée. Alors c’est Nathalie, trentenaire méfiante et bougonneuse, qui se retrouve prise avec le chien, l’appartement de la vieille dame, et la tâche compliquée de gérer son absence.. Six jours à l’hôpital pour madame Giffard. Six jours pour les trois autres, à s’accrocher au connu… ou à se laisser changer. Dans cette fable vivante et hilarante, on parle de solitude, de danse, de chips, de bas résille et de pipi de chien. Et on parle de la vieillesse, qui n’est pas obligée d’être si épeurante que ça..