Vous n’étiez pas encore complètement humains que vous m’observiez déjà. Vous avez passé plus de deux cent mille ans à chasser, à naviguer, à mesurer le passage du temps et à raconter des histoires à la lueur de mes étoiles. À force de suivre le moindre de leurs mouvements, vous êtes même parvenus à prédire leur emplacement futur. Puis, en seulement quelques siècles, vous avez inventé des outils pour les observer, elles, mais aussi les planètes qui les entourent et les étoiles fabriquées par d’autres galaxies. Et pourtant, en dépit des avancées que vous avez accomplies au cours des millénaires passés à étudier ma nature et à raconter des histoires à mon sujet, il vous reste encore beaucoup à apprendre.
Mais puisque je n’ai de toute façon rien d’autre à faire pour les lustres à venir, je me réjouis à l’idée de vous voir percer le reste de mes mystères..